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Intelligence

Haut potentiel et intelligence

« Je suis hyper émotif, je me retrouve dans les caractéristiques des HP mais pas dans l’intelligence. Puis-je quand-même être une personne à haut potentiel ? »

Il faudrait d’abord définir ce qu’est l’intelligence : s’il y avait trente personnes devant moi, nous aurions trente et une définition de l’intelligence. Ce qu’on appelle intelligence chez le HP, c’est un besoin de comprendre, une curiosité insatiable, un besoin d’apprendre. Mais c’est aussi l’incapacité à ne pouvoir rester avec des questions, un besoin énorme de sens et une quête de la vérité. Il ne faut surtout pas confondre intelligence et réussite scolaire. De plus, on peut clairement être HP et ne pas se sentir « intelligent ».

« Combien faut-il comme résultat au test de QI pour être HP ? »

Si les résultats du test sont des indicateurs importants dans un diagnostic, il est tout aussi important de tenir compte de la manière dont le test s’est déroulé. Ma vision du haut potentiel est que tous les HP ont des capacités cognitives élevées mais le test de QI peut ne pas mettre en évidence ces capacités à cause de stress, de peurs énormes, d’incapacité à gérer les émotions. Une personne qui tremble du début à la fin ne donnera clairement pas le meilleur d’elle-même. Et il y a aussi un HP sur six qui a un trouble du développement : dyslexie, dyscalculie… Les résultats peuvent donc être faussés par ce trouble. Un diagnostic de haut potentiel ne se fait donc pas uniquement sur la base des résultats à un test de QI.

« Je ne me sens pas du tout intelligent. Parfois même, c’est vraiment l’inverse : j’ai l’impression d’être « BP ». Pourtant, j’ai été diagnostiqué HP. Comment est-ce possible ? »

Etre Hp c’est avoir un fonctionnement cérébral différent : par moment avoir une intelligence aigüe ou fulgurante mais à d’autres moments être complètement perdu, sans comprendre. Malheureusement, l’être humain est ainsi fait de souvent ne retenir que ses défauts. Je dirais que le HP a deux courbes en parallèles : la courbe du QI, où il excelle (même si, comme indiqué au-dessus, cela ne ressort pas toujours) et une autre courbe que nous pourrions nommer la courbe de la « connerie », où il excelle aussi.

Mon QI n’atteint pas le seuil des 125 et j’ai pourtant toutes les caractéristiques des HP. Pensez-vous que je sois quand même HP ?

Comme expliqué plus haut, il serait important de savoir comment le test s’est passé : l’état émotionnel, les éventuels blocages, la présence d’un trouble. Le chiffre seul ne veut malheureusement rien dire. Beaucoup de psychologues font uniquement passer un test de QI. Donnant des résultats parfois très succincts ou expliquant juste les chiffres sans mettre en évidence les constats cliniques durant la passation. Or, c’est surtout cela qui importe. Avec juste un chiffre, je ne peux malheureusement pas confirmer ou infirmer un diagnostic de haut potentiel

Depuis qu’on m’a diagnostiqué HP, j’en vois partout. N’est-ce pas un phénomène de mode ?

Le QI n’est en effet pas un bon outil diagnostique du haut potentiel. Il a ses limites. Il mesure des compétences qu’on pourrait dire « scolaires » : la mémoire, la rapidité, la logique mathématique et le domaine verbal. Le QI ne mesure pas l’imagination, la créativité, l’émotivité, etc… Caractéristiques qui pourtant définissent aussi le haut potentiel. Or, nous faisons quand même passer un test de QI. Comme expliqué plus haut, la manière de le passer a plus d’importance que les résultats. Ce bilan est important car il met en évidence les forces et les faiblesses des HP. Cela fait un bien fou de se rendre compte qu’on a des capacités dans tel ou tel domaine. C’est aussi important de percevoir qu’on peut avoir des blocages dans un domaine et que cela nous a peut-être joué des tours dans notre vie. Et enfin, parfois les bilans de QI mettent en évidence une suspicion de trouble du développement, d’hyperactivité ou de trouble de l’attention. Les tests de QI ne sont pas les seuls indicateurs du haut potentiel, mais c’est un indice important au niveau du diagnostic. Il importe de passer un bilan quantitatif (QI) mais aussi un bilan qualitatif. (Cf chapitre 2)

Le QI n’est pas nécessairement révélateur du haut potentiel, pourquoi alors le faire passer dans les bilans de diagnostic de haut potentiel ?

Le QI n’est en effet pas un bon outil diagnostique du haut potentiel. Il a ses limites. Il mesure des compétences qu’on pourrait dire « scolaires » : la mémoire, la rapidité, la logique mathématique et le domaine verbal. Le QI ne mesure pas l’imagination, la créativité, l’émotivité, etc… Caractéristiques qui pourtant définissent aussi le haut potentiel. Or, nous faisons quand même passer un test de QI. Comme expliqué plus haut, la manière de le passer a plus d’importance que les résultats. Ce bilan est important car il met en évidence les forces et les faiblesses des HP. Cela fait un bien fou de se rendre compte qu’on a des capacités dans tel ou tel domaine. C’est aussi important de percevoir qu’on peut avoir des blocages dans un domaine et que cela nous a peut-être joué des tours dans notre vie. Et enfin, parfois les bilans de QI mettent en évidence une suspicion de trouble du développement, d’hyperactivité ou de trouble de l’attention. Les tests de QI ne sont pas les seuls indicateurs du haut potentiel, mais c’est un indice important au niveau du diagnostic. Il importe de passer un bilan quantitatif (QI) mais aussi un bilan qualitatif. (Cf chapitre 2)